On distingue sa haute silhouette sur la digue de galets, au sud de Cayeux. L'amer sud est un ancien repère de navigation. Communément appelé "vieux phare", il n'en est en fait pas un ... pour une simple raison : est appelé phare, le repère de navigation qui est doté d'une système d'éclairage, ce qui est le cas du phare de Brighton. En revanche, l'amer sud est repérable par les navires mais ne produit pas de signal lumineux.
Financés par la commune de Cayeux-sur-Mer, des travaux de mise en peinture et de rénovation générale viennent d'être réalisés sur ce monument hautement symbolique, dans le cadre d'un chantier d'insertion par l'Association du Vimeu.
Les travaux, en images :
A propos d'éclairage des côtes, on relèvera ce passage de l'ouvrage d'Anatole Mopin, maire de Cayeux de 1908 à 1940 et fin connaisseur de l'histoire de la commune :"En 1815, le capitaine de frégate Ravin, né à Saint Valery en 1765, contribua à faire élever, pour guider les navires en détresse, le mât de signaux que l'on voit encore au bord de la mer, en face de la Mollière. À cette époque, les côtes étaient éclairées d'une façon toute primitive. À Cayeux, on se bornait à allumer un braiser ou "foyer" dans un chaudron suspendu à une potence, à peu près à mi-chemin entre le bourg et le phare nord actuel. Un peu plus tard, on établit, à l'emplacement occupé aujourd'hui par ce phare, une maison avec une terrasse surmontée de deux montants, au sommet desquels on hissait, le soir, un fanal muni d'un réflecteur. C'est en 1836 que le phare et le sémaphore furent construits. E, 1897, un autre phare fut élevé sur la route d'Ault, en remplacement de l'ancien fanal mobile, dit "feu de marée"." (Histoire de Cayeux-sur-Mer, Anatole Mopin, Editions La Vague Verte, 1998)
Et à propos du sauvetage en mer des navires naufragés, à voir ou à revoir, le reportage sur le Benoit Champy, canot de sauvetage cayolais classé monument historique :