Quatre jeunes phoques, soignés au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Picardie nature seront relâchés, samedi 22 octobre à partir de 15 heures sur le cordon de galets du Hourdel.
Le Hourdel. 5 jeunes phoques relâchés le 19 septembre 2015
Il s'agit de jeunes phoques veaux-marins, mâles ou femelles, retrouvés échoués, séparés de leur mère quelques heures ou quelques jours après leur naissance, en juin ou juillet dernier. Ils ont été recueillis par l'association Picardie nature et remis en bonne condition physique. Ces soins leur ont permis d'atteindre un niveau de poids et une capacité suffisante dans la recherche de nourriture pour pouvoir être remis en milieu naturel.
Septembre 2015. Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage
Comme les années précédentes, ce relâcher se fera en présence d'un public nombreux, tenu à légère distance des phoques par les bénévoles de l'association, pour que leur cheminement depuis la digue de galets jusqu'à l'eau se fasse en toute quiétude.
Le Centre de sauvegarde de la Faune sauvage existe depuis les années 80. Une antenne spécifique pour le recueil des phoques échoués a été créée en 2006.
Picardie nature annonce que ce relâcher public sera le dernier : l'association, qui a vu fortement diminuer les subventions publiques qui lui étaient allouées , a décidé de fermer le Centre de sauvegarde de la faune sauvage.
La colonie de phoques de la baie de Somme est la plus importante de France en nombre d'individus. Plusieurs centaines au XIXème siècle, ils avaient totalement disparu au début du XXème siècle. Quelques individus ont pu être à nouveau observés dans l'estuaire au début des années 1970.
Picardie Nature a dénombré 557 phoques veaux marins et 185 phoques gris sur les reposoirs de la baie de Somme. Une autre colonie, plus restreinte en nombre, stationne régulièrement en baie d'Authie.
Des milliers de personnes viennent tout au long de l'année à la rencontre de la colonie de phoques de la baie de Somme depuis le poulier de galets du Hourdel. Installés à marée basse sur les sables qui bordent le chenal, ils sont observables, souvent à l'oeil nu.
Retour, en vidéo, sur le relâcher de l'an dernier :